Mme Mayssa ABDELWAHED, ATER à l’UFR SVTE dans la section 65, et réalise ses travaux de recherche dans l’UMR1231 « Lipides, Nutrition, Cancer »

Mayssa ABDELWAHED, de nationalité Tunisienne est née en 25 janvier 1987 à Gabes en Tunisie. Elle a été recrutée à l’université de Bourgogne comme A.T.E.R « Attachée Temporaire d’enseignement et de recherche » dans la section 65 pour rejoindre cette année l’équipe pédagogique de l’UFR Sciences Vie Terre et Environnement de Dijon, afin de participer dans l’enseignement de biologie cellulaire, et le laboratoire INSERM UMR1231 « Lipides Nutrition Cancer » et plus précisément au sein de l’équipe pluridisciplinaire « Heat shock proteins in human pathologies » dirigée par le Dr Carmen Garrido. Au cours de ses études doctorales, elle a travaillé au sein du laboratoire de Génétique Moléculaire Humaine à la Faculté de Médecine de Sfax de l’université de Sfax en Tunisie dirigée par le Pr. Dr. Leila AMMAR KESKES et plus précisément dans le groupe du Pr. Dr. Neila BELGUITH sur le thème de diagnostic génétique des Maladies Rénales Héréditaires. Mayssa ABDELWAHED a été en mesure d'acquérir de nombreuses compétences lors de ses stages de recherche doctorale dans des centres et laboratoires internationaux ; en Suisse dans le groupe du Pr. Dr. Franziska THEILIG « département d’anatomie » en Belgique dans le groupe du Dr. Pascal HILBERT « département de Biologie Moléculaire » et en France dans le groupe du Dr. Laurence MICHEL CALEMARD « laboratoire de Pathologie Endocriniennes Rénales, Musculaires et Mucoviscidose ». Cette étude lui a permis de: 1) Chercher des mutations dans les gènes candidats, 2) Étudier la présence d’une éventuelle corrélation génotype-phénotype et 3) Réaliser une analyse bio-informatiques et fonctionnelle de quelques mutations identifiées, afin de mieux comprendre les mécanismes de formation des kystes dans les reins.
Ces études lui ont permis de publier des nombreux travaux de recherche (8 au total) et de participer à divers colloques et conférences.
Après l’obtention de son doctorat en Sciences Biologiques de la Faculté des Sciences de Sfax en Tunisie en 2019, elle a poursuivi ses travaux en post-doctorat pour renforcer son expertise dans le domaine des maladies des organes internes dans le groupe du Pr. Dr. Leila AMMAR KESKES « laboratoire de Génétique Moléculaire Humaine à la Faculté de Médecine de Sfax de l’université de Sfax en Tunisie » sur le thème de la Génétique des Maladies Héréditaires Rénales.
Elle a aussi rejoint aussi le groupe du Pr. Dr. Zhihong YANG « département d’Endocrinologie, Métabolisme et Maladies Cardiovasculaires à la Faculté des Sciences et Médecine de Fribourg en Suisse », pour un stage de 3 mois en 2022. Ses expériences postdoctorales lui ont permis de : 1) identifier des nouvelles mutations spécifiques de la population Tunisienne ; 2) décrypter l’effet d’une mutation identifiée dans le gène PKD2 sur l'activité calcium dépendante du canal PC2 et sur la signalisation calcique intracellulaire sur modèle animal et cellulaire, dans le but de mieux comprendre les mécanismes de formation des kystes dans les reins ; 3) étudier l’effet de l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (ACE2) sur l’activité de l'enzyme mitochondriale arginase-2 (Arg-2) dans les cellules cancéreuses du poumon humain (A549).
Depuis novembre 2020, Mayssa ABDELWAHED a été recrutée au sein de l’équipe pédagogique du département des Sciences de la Vie à la Faculté des Sciences de Gafsa à l’université de Gafsa en Tunisie en tant qu’assistante contractuelle, elle s’est occupée de la formation théorique et pratique des étudiant(e)s dans le domaine de Biologie Moléculaire, cellulaire et de Génie génétique.

Publications
[1]. Mayssa Abdelwahed, Pascale Hilbert, Asma Ahmed, Mouna Dey, Salem Bouomrani, Hassen Kamoun, Leila Ammar-Keskes, Neila Belguith, 2022. Autosomal Dominant Polycystic Kidney Disease (ADPKD) in Tunisia: from molecular genetics to the development of prognostic tools. Gene Journal. Gene ; 11 ; 146174. doi: 10.1016/j.gene.2021.146174. Impact Factor : 3.688
[2]. Mayssa Abdelwahed, Pascale Hilbert, Bochra Ben-Rhouma., Hassen Kamoun, Leila Keskes-Ammar, Neila Belghith. 2020. Detection of a novel mutation in a Tunisian child with polycystic kidney disease. The International Union of Biochemistry and Molecular Biology: IUBMB Life journal; 1799-1806. https://doi.org/10.1002/iub.2309. Facteur d’impact (FI) : 3.885
[3]. Mayssa Abdelwahed, Yosr Chaabouni, Laurence Michel-Calemard, khansa Chaabouni, Yves Morel, Jamil Hachicha, Fatma Ayedi Makni, Hassen Kamoun, Leila Keskes-Ammar, Neila Belghith. 2019. A novel disease-causing mutation in the Renin gene in a Tunisian family with autosomal dominant tubulointerstitial kidney disease. The International Journal of Biochemistry & Cell Biology journal 117: 105625. https://doi.org/10.1016/j.biocel.2019.105625 . Facteur d’impact (FI) : 3.673
[4]. Mayssa Abdelwahed, Ines Maaloul, Valerie Benoit, Pascale Hilbert, Mongia Hachicha, Hassen Kamoun, Leila Keskes-Ammar, Neila Belghith. 2019. Copy-number variation of the NPHP1 gene in patients with Juvenile Nephronophthisis. Acta Clinica Belgica: International Journal of Clinical and Laboratory Medicine journal: 1-9. https://doi.org/10.1080/17843286.2019.1655231 . Facteur d’impact (FI) : 1.111
[5]. Mayssa Abdelwahed, Renaud Touraine, Bochra Ben-Rhouma, Dhoha Dhieb, Manel Mars, Kawla Kammoun, Jamil Hachicha, Chahinez Triki, Hassen Kamoun, Leila Keskes-Ammar, Neila Belghith. 2019. A novel de novo splicing mutation c.1444-2A>T in the TSC2 gene causes exon skipping and premature termination in a patient with tuberous sclerosis syndrome. The International Union of Biochemistry and Molecular Biology: IUBMB Life journal; 1–9. https://doi.org/10.1002/iub.2134 . Facteur d’impact (FI) : 3.244
[6]. Mayssa Abdelwahed, Pascale Hilbert, Asma Ahmed, Hichem Mahfoudh, Salem Bouomrani, Mouna Dey, Jamil Hachicha, Hassen Kamoun, Leila Keskes-Ammar, Neila Belghith. 2018. Mutational analysis in patients with Autosomal Dominant Polycystic Kidney Disease (ADPKD): Identification of five mutations in the PKD1 gene. Gene journal 671: 28- 35. https://doi.org/10.1016/j.gene.2018.05.112. Facteur d’impact (FI) : 2.638
Articles en collaboration :
[1]. Raja Amri, Nabil Miled, Slim Charfi, Mohamed Jemaa, Nabil Miled, Fathia Slimi, Mohamed Ali Rebaia, Mayssa Abdelwahed, Hassib Keskes, Sami Aifa. 2020. Significance of EGFR/HER2 expression and PIK3CA mutations in Giant Cell Tumour of Bone Development. BioMed Research International journal. https://doi.org/10.1155/2020/2931784. Facteur d’impact (FI) : 2.276
[2]. Martina Živná, Kendrah Kidd, Mohamad Zaidan, Petr Vyleťal, Veronika Barešová, Kateřina Hodaňová, Jana Sovová, Hana Hartmannová, Miroslav Votruba, Helena Trešlová, Ivana Jedličková, Jakub Sikora, Helena Hůlková, Victoria Robins, Aleš Hnízda, Jan Živný, Gregory Papagregoriou, Laurent Mesnard, Bodo B. Beck, Andrea Wenzel, Kálmán Tory, Karsten Häeffner, Matthias T.F. Wolf, Michael E. Bleyer, John A. Sayer, Albert C.M. Ong, Lídia Balogh, Anna Jakubowska, Agnieszka Łaszkiewicz, Rhian Clissold, Charles Shaw-Smith, Raj Munshi, Robert M. Haws, Claudia Izzi, Irene Capelli, Marisa Santostefano, Claudio Graziano, Francesco Scolari, Amy Sussman, Howard Trachtman, Stephane Decramer, Marie Matignon, Philippe Grimbert, Lawrence R. Shoemaker, Christoforos Stavrou, Mayssa Abdelwahed, Neila Belghith, Matthew Sinclair, Kathleen Claes, Tal Kopel, Sharon Moe, Constantinos Deltas, Bertrand Knebelmann, Luca Rampoldi, Stanislav Kmoch, Anthony J. Bleyer. 2020. An International Cohort Study of Autosomal Dominant Tubulointerstitial Kidney Disease due to REN Mutations Identifies Distinct Clinical Subtypes. Kidney International journal. In Press. https://doi.org/10.1016/j.kint.2020.06.041. Facteur d’impact (FI) : 10.612

Mme Line ALEXANDER, adjointe administrative à la Scolarité de l’UFR SVTE

Line ALEXANDER est adjointe administrative à la scolarité de l'UFR SVTE depuis le 01/09/2022 suite au concours d'adjoint administratif catégorie C. Elle est en charge de l’accueil des étudiants de première année de Licence.
Line Alexander a travaillé 23 ans dans le secteur privé et 9 ans à l'Education Nationale (lycée, collèges). Elle a effectué son dernier emploi au collège des Champs-plaisants à SENS (YONNE).

M. Yanis BOUCHENAK-KHELLADI, Chaire Professeur Junior à l’UFR SVTE dans la section CNU 67, et réalise ses travaux de recherche à l’UMR Agroécologie

Liste des publications

Yanis BOUCHENAK-KHELLADI, 43 ans, a été recruté sur une Chaire de Professeur Junior à l’UMR Agroécologie / université de Bourgogne

Depuis 2007, il s’intéresse à la compréhension des processus biologiques impliqués dans la formation de la diversité des espèces d’angiospermes à différentes échelles spatio-temporelles dans le contexte du changement climatique. En utilisant de façon exhaustive des données moléculaires, écologiques et morphologiques (traits fonctionnels) et des approches phylogénétiques et phylogénomiques, il cherche à quantifier les rôles de la sélection, de l’adaptation et des histoires de vie dans la promotion de la diversification. Depuis septembre 2022, Yanis BOUCHENAK-KHELLADI travaille au sein de l'UMR Agroécologie à l'université de Bourgogne sur les mécanismes génétiques et ecophysiologiques de l'holobionte (association plantes-microorgasnismes) chez Pisum spp. sur le pilotage de N et C dans la perspective de la transition agroécologique.

Liste des publications:
http://scholar.google.ch/citations?user=F5lxOr0AAAAJ&hl=en;

M. Samuel JACQUIOD, maître de conférences dans la section CNU 67 à l’UFR SVTE, et réalise ses travaux de recherche à l’UMR Agroécologie

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Samuel JACQUIOD, 37 ans, est impliqué dans l’enseignement de la biologie végétale et de l’écologie microbienne du sol, en tant qu’enseignant-chercheur à l’université de Bourgogne dans la section CNU 67. Il participe aux enseignements visant à décrire les organismes végétaux dans leurs diversités et leurs anatomies, mais aussi les interactions qu’ils entretiennent avec l’environnement et les autres organismes, notamment le microbiote du sol (bactéries et champignons). Il enseigne également l’analyse des communautés (diversité, structure) et des réseaux d’interactions entre les espèces microbiennes associées étroitement aux plantes.
Samuel JACQUIOD effectue ses recherches au sein de l’UMR Agroécologie, au centre INRAE de Bourgogne Franche-Comté à Dijon, au sein de l’équipe « Holobionte ». Les membres de l’équipe travaillent collectivement à étudier la plante et les communautés microbiennes qui lui sont associées en les considérant comme une seule et même entité biologique : un holobionte. Sa recherche porte plus particulièrement sur la compréhension du rôle du microbiote rhizosphérique dans l’écologie des plantes.

Cursus :
-> 2009 – 2013 : Ingénieur doctorant en Ecologie Microbienne à l’Ecole Centrale de Lyon.
-> 2013 – 2016 : Enseignant-Chercheur contractuel à la Section Microbiologie de l’université de Copenhague (Danemark).
-> 2017 – 2019 : Post-doctorant à l’UMR Agroécologie, Centre INRAE Bourgogne Franche-Comté, Dijon.
-> 2019 – 2022 : Junior Fellowship I-SITE de l’université de Bourgogne Franche-Comté, Dijon
-> Depuis Septembre 2022 : Maître de Conférences en Ecologie à l’UFR SVTE, université de Dijon

M. Gaetan JEGO, Professeur des universités dans la section CNU 65 à l’UFR SVTE, et réalise ses travaux de recherche à l’UMR1231 « Lipides, Nutrition, Cancer »

Gaetan Jego a rejoint l’UFR SVTE en tant que professeur de biologie cellulaire après 12 ans passés en tant que maître de conférences à l’UFR des Sciences de Santé de l’université de Bourgogne. Après une thèse en hémato-cancérologie de l’université Paris VII portant sur la différenciation plasmocytaire, il a étudié au Baylor Institute for Immunology Research (Dallas, TX, USA) le rôle des cellules dendritiques dans la réponse humorale antivirale. De retour en France, il a contribué à démontrer le rôle fondamental des récepteurs aux pathogènes dans le développement tumoral. Depuis 2009 à l’UFR de Santé, il a enseigné la biologie cellulaire aux étudiants de 1ère et 2ème année d’études de santé et dans divers modules à l’UFR SVTE de la L1 au M2R. Il a particulièrement développé l’enseignement de l’hématopoïèse normale et pathologique. Membre élu du CNU dans la commission 65 au cours des 2 dernières mandatures, il est particulièrement attaché à la reconnaissance de la diversité des fonctions d’enseignant chercheur au niveau national. Il réalise sa recherche dans l’UMR1231 « Lipides, Nutrition, Cancer » et dirige un groupe de recherche au sein de l’équipe HSP-pathies, dont la thématique est l’étude des fonctions des protéines de choc thermique (HSP) dans différentes pathologies. Il s’intéresse particulièrement aux rôles des HSP dans les lymphomes non-hodgkiniens ainsi que dans l’hématopoïèse normale et pathologique.

M. Thomas LAVILLE, ATER à l’UFR SVTE dans les sections CNU 35/36, et réalise ses travaux de recherche dans le laboratoire Biogéosciences.

Docteur en paléontologie, Thomas Lavillle est spécialiste des pancrustacés fossiles, et plus particulièrement des thylacocéphales, un groupe énigmatique de pancrustacés fossiles. L’anatomie, la diversité et l’évolution de ces derniers ont été le sujet de sa thèse soutenue en octobre 2022 au Muséum national d’Histoire naturelle. De manière plus globale, il s’intéresse à l’évolution des pancrustacés à travers l’étude anatomique de représentants fossiles par diverses méthodes d’imagerie, notamment l’imagerie par fluorescence et la tomographie à rayons-X.
Durant son ATER à l’université de Bourgogne, il est amené à enseigner la paléontologie et la géologie aux étudiant·e·s de licence.

Mme Emilie MARTINS, secrétaire de direction de l’UFR SVTE

Mme Emilie MARTINS, 40 ans (bientôt lol), originaire des Vosges (Bulgnéville) a suivi son conjoint après ses études pour vivre à Dijon. Elle a travaillé pendant 12 ans au sein de l'ANPE/POLE EMPLOI : 2 ans en tant que Secrétaire Administrative du Directeur Territorial à l'ANPE puis 10 ans en tant que Conseillère en insertion professionnelle.
Elle et son mari ont décidé fin 2019 de repartir vivre dans leur région d'origine. Son mari avait conservé son travail sur Dijon. Elle a travaillé 1 an en tant que Formatrice à la Mission Locale de la Plaine des Vosges puis 2,5 ans en tant qu'Assistante Commerciale Export zone Allemagne Autriche à la Fromagerie de l'Ermitage de Bulgnéville. Ils ont décidé de revenir vivre à Dijon dans un soucis de confort de vie de famille (éviter les aller-retours quotidiens de son conjoint), et sont donc revenus et installés à Dijon depuis mi-aout 2022. Emilie MARTINS est en poste au sein de l'UFR SVTE en tant que secrétaire de Direction depuis le 1er septembre 2022.

M. Charly MASSA, ATER à l’UFR SVTE dans la section CNU 36/21, et réalise ses travaux de recherche dans l’UMR ARTeHIS

M. Youssef MOUSTAKIME, ATER à l’UFR SVTE dans la section CNU 67

M. Youssef MOUSTAKIME, ATER à l’UFR SVTE dans la sAprès une Licence fondamentale en Sciences de la Vie option Microbiologie Approfondie et un Master en Sciences et Techniques dans la spécialité Gestion et Conservation de la Biodiversité, le parcours scientifique de Youssef MOUSTAKIME s’oriente principalement autour des Biotechnologies et essentiellement en Phytochimie et Physiologie Végétale. Durant sa Thèse préparé au laboratoire Molécules Bioactives : Structures et Fonctions de la FST de Fès (MAROC), il s’est intéressé aux maturités cellulaires et phénoliques des olives d’Olea europaea L. en suivant les paramètres physiques et biochimiques des olives au cours de la maturation et l’influence des conditions climatiques sur la période de la croissance et de la maturation des fruits (précocité ou retard). Ces périodes qui sont matérialisé par des changements de la synthèse des anthocyanes, de la matière grasse et des composés phénoliques (CP) dans les olives ainsi l’extractibilité et la diffusion des CP dans l’huile.
De plus, Youssef MOUSTAKIME a étudié l’influence des phytohormones exogènes sur la maturité cellulaire et sur l’extractibilité des composés phénoliques dans l’huile d’olive qui dépend de la période de traitement. Il a montré que l’application de l’AIA à la nouaison entraîne l'inhibition de la chute des fruits sans modifier la période de croissance et de maturation des olives. A maturité complète, il entraîne une augmentation significative des lipides totaux et des quantités d’huile extraites sans changement de leurs qualités phénoliques suite à une augmentation des teneurs en protopectines. Son application à la véraison provoque une précocité de la maturation et l'augmentation du rendement. A maturité totale, on assiste à une augmentation de l’accumulation de la matière grasse et des quantités d’huiles extraites ainsi qu’une amélioration de la diffusion des CP dans l'huile. L’application de l’ABA à la nouaison entraîne un éclaircissage chimique des fruits et une précocité de la maturation. A maturité, on observe une augmentation de l’accumulation de la matière grasse et des quantités d’huiles extraites ainsi qu’une amélioration significative de la diffusion des CP dans l'huile. Le traitement à la véraison reste sans effet sur la chute des fruits mais entraîne des modifications physiologiques et biochimiques moins importantes que les olives traitées à la nouaison. L’application de l’éthéphon, que ce soit à la nouaison ou à la véraison, entraîne un éclaircissage chimique et une précocité de la récolte matérialisée par une augmentation des teneurs en anthocyanes. Ces traitements entraînent également l’augmentation des teneurs en huile totale et des quantités d’huiles extraites avec une diffusion très importante des CP en comparaison avec les autres traitements.
Youssef MOUSTAKIME a également étudié l’influence des activités protéolytiques et pectolytiques commerciales appliquées seules ou en combinaison sur l’extractibilité de la matière grasse et des CP des olives. Les activités pectolytiques entrainent une augmentation à la fois de l’extractibilité de l’huile et des CP. Les activités protéolytiques quant à elles ne jouent aucun rôle significatif dans l’extractibilité et les teneurs des huiles en polyphénols lorsqu'elles sont appliquées seules. Lorsque ces activités protéolytiques sont additionnées en combinaison avec les activités pectolytiques, l’extractibilité de l’huile et sa richesse en polyphénols augmentent d'une manière beaucoup plus importante que lorsque le traitement pectolytique est appliqué seul.
Il a étudié de même l’aromatisation de l’huile d’olive vierge par les graines de Pimpinella anisum en utilisant 3 méthodes différentes et les changements physico-chimiques et la stabilité thermique des huiles aromatisées. Il a montré que la teneur en Trans-anéthol (composé majoritaire des huiles essentielles (HE) des graines) dans l’huile d’olive vierge est importante lorsque l’aromatisation est réalisée par ajout directe de l’HE. L’aromatisation par macération assistée aux ultrasons entraîne une diffusion plus rapide et plus importante du même composé que lorsque l’aromatisation est réalisée par macération classique. Cependant, les différentes méthodes assurent une amélioration de la qualité de l’huile d’olive vierge améliorant ainsi la stabilité thermique des huiles aromatisées.
Il s’est intéressé également aux plantes aromatiques et médicinales (PAM), grâce à leurs métabolites secondaires, ces plantes jouent un rôle considérable dans les domaines thérapeutique, cosmétique, économique…. Les teneurs de ces métabolites sont fortement influencées par de multitudes facteurs phénologiques, biotiques et abiotiques. Dans ce sens, son équipe de recherche a proposé une approche multidisciplinaire ayant pour objectifs majeurs d’évaluer les effets de quelques facteurs (stress hydrique, mycorhization, métaux, traitements hormonaux et phénologie de la plante) sur la synthèse des composés phénoliques, des tanins condensés et des huiles essentielles chez trois plantes largement utilisées au Maroc, le Basilic, la Sauge et le Pélargonium. Une étude structurale des glandes sécrétrices et non sécrétrices a également été réalisée dans le but d’apporter un éclaircissement, d’une part de la définition d’une glande, d’autre part de la notion de maturité des glandes sécrétrices ainsi que de leur mode de sécrétion.
Il a enseigné en tant que doctorant et en tant que docteur à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah – FST de Fès (MAROC) les travaux pratiques des modules Ecophysiologie Végétale, Phytochimie et valorisation des biomolécules d’intérêt, Physiologie de développement des plantes, Phytoremédiation et la Biologie végétale.

Mme Haifa OTHMAN, ATER à l’UFR SVTE dans la section CNU 66A, et réalise ses travaux de recherche à l’Institut Agro Dijon

Lien pour les publications scientifiques de Haifa

Nommée attachée temporaire d’enseignement et de recherche dans la section CNU 66A à l’université de Bourgogne, Haifa OTHMAN assure ses activités d’enseignement à l’UFR SVTE et celles de recherche à l’Institut Agro Dijon. Titulaire d’un Doctorat en sciences biologiques de la Faculté des Sciences de Bizerte (Tunisie), elle était assistante contractuelle à la même faculté au titre de l’année universitaire 2021-2022. Ses travaux de thèse ont porté sur les effets comportementaux et biochimiques des radiations WiFi (2.45 GHz) et du stress d’immobilisation sur le système nerveux chez le rat. Elle a aussi travaillé sur la neurotoxicité de différentes substances, le rôle préventif et curatif de la phytothérapie et l’amélioration des effets de certains médicaments.

ATER à l’UFR SVTE dans la section CNU 65 et réalise ses travaux de recherche à l’UMR PAM

Audrey Raise, 29 ans, a été recrutée au sein de l’UFR SVTE en tant qu’Attachée Temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER), pour dispenser des cours de microbiologie. Elle est titulaire d’un diplôme d’ingénieur des Industries Alimentaires (2016, ENSAIA-uL, Nancy), d’un Master 2 orienté sur les sciences et les procédés biotechnologies et alimentaires (2016, ENSAIA-uL, Nancy) et d’un doctorat dans le domaine des biotechnologies agro-alimentaires (2021, UBFC, Dijon). Sa thèse a été réalisée au sein de l’UMR Procédés Alimentaires et Microbiologiques (UMR PAM, Dijon), dans l’équipe Procédés Microbiologiques et Biotechnologiques (PMB). Elle portait sur la mise au point d’un procédé de production et de stabilisation de bactéries probiotiques, commensales de l’intestin humain, extrêmement sensibles à l’oxygène. Durant sa thèse, elle a enseigné la thermodynamique à des élèves ingénieurs en première année (16 eq. TD) et des étudiants en Master 1 apprenant la nutrition et les sciences des aliments (8h eq. TD). Elle a également encadré un des TP du module « Opérations Unitaires du Génie des Procédés Alimentaires » (64h eq. TD) des 2ème année ingénieur agroalimentaire de l’Institut Agro Dijon. Actuellement affiliée à l’équipe de recherche VAlMiS de l’UMR PAM, elle travaille sur des bactéries probiotiques et sur le développement de produits postbiotiques et parabiotiques.

Personnel technique

Après 15 années passées en tant que fleuriste dans plusieurs boutiques de vente de fleurs, Valérie Roux a souhaité arrêter le commerce pour travailler dans le milieu médical. Elle a été employé en tant qu'ASH (Agent de Service Hospitalier) contractuel à l'Hopital d'Auxonne et a été titularisée au bout de 4 ans. Sa demande en interne de formation d'aide soignante a été acceptée au bout de trois ans et Valérie Roux est partie à l'école d'aide soignante en 2010 pour être diplomée en 2011. Elle a ensuite travaillé en tant qu'aide soignante dans plusieurs EHPAD sur Dijon et les alentours (Darois, Daix, Talant, Genlis…). Pour des raisons personnelles, Valérie Roux a souhaité quitter le domaine de la santé et est arrivée à la rentrée 2022 à l'UFR SVTE en tant que personnel technique.

Mme Célia SINEAU, Technicienne de Recherche au laboratoire Biogéosciences

Après un master en Comportement Animal et Humain à l’Université de Rennes 1, Célia Sineau s’est investie dans différents bénévolats en milieu associatif, notamment sur la chauve-souris et les oiseaux. Son intérêt pour la partie technique et de terrain des projets de recherche l’a conduite à faire un service civique sur la gorgebleue à miroir de Nantes puis à s'engager comme assistante de terrain à Rimouski (Québec) pour participer au suivi de reproduction des mésanges à tête noire et à tête brune ainsi qu'à la récolte d’insectes terrestres et aquatiques. En 2020, elle intègre l’Université de Bourgogne avec la mission CANON en Guadeloupe, puis en 2021 et 2022 pour les terrains de suivi de reproduction des mésanges charbonnières. Aujourd'hui, elle rejoint l'équipe BIOME au sein du laboratoire Biogéosciences (sur un poste à durée déterminée d’un an) pour participer à différents projets de recherches notamment sur les Tilapias et les Mésanges.

M. Arash SOTOODEH, ATER à l’UFR SVTE dans les sections CNU 67/68 et réalise ses travaux de recherche à l’UMR Agroécologie

Vous pouvez consulter son curriculum vitae

Arash SOTOODEH a été recruté en tant qu’ATER dans la section 67/68 à l’UFR SVTE et exerce ses activités de recherche dans l’UMR agroécologie (Bât. Gabriel, aile sud, bureau 117).

Docteur en Ecologie, il a effectué ses travaux de thèse en phylogénie des plantes à l'université de Toulouse, au sein de l'UMR EcoLaB. Ses recherches ont pour objectif général de trouver des réponses à des problématiques fondamentales et appliquées en biologie végétale en étudiant la biogéographie et l'évolution des plantes.

Mme Taghrid ZAITER, ATER à l’UFR SVTE dans les sections 65/69, et réalise ses travaux de recherche au CSGA

Taghrid ZAITER est en troisième année de thèse en biochimie et biologie moléculaire. Sa thèse porte sur « l'évaluation de la toxicité locale et systémique des nanomatériaux chez l'Homme » au sein du laboratoire de pharmacie galénique PEPITE, équipe EA4267 à Besançon. La date de soutenance est prévue au mois de décembre 2022. Recrutée en tant qu’ATER dans l'équipe « Perception sensorielle, interaction glie/Neurone » au CSGA, elle enseigne à l’UFR dans la section CNU